Dans la lutte contre le vieillissement du visage et du cou, le lifting a une place de choix. Avec le temps, les tissus du visage souffrent de la gravité et s’affaissent : des rides apparaissent, des sillons se creusent, et la peau, qui se relâche, n’épouse plus les contours du visage.
Grâce à la double action de la remise en tension des muscles superficiels de la face, et du redrapage de la peau sur les structures sous-jacentes, le lifting permet d’obtenir un résultat à la fois stable et naturel. Stable car la mise en tension des muscles est durable, et naturel car la peau n’est pas remise en tension forte ce qui permet au visage de garder toute sa liberté de mouvement et d’expression.
L’obtention d’un résultat naturel est prioritaire : l’objectif est de ne pas pouvoir déceler la réalisation d’un acte chirurgical. L’intervention n’a pas pour but de changer la forme du visage, mais simplement de restaurer son apparence, telle qu’elle était plusieurs années auparavant. On obtient ainsi en moyenne un rajeunissement facial de 8 à 15 ans, avec un aspect rafraîchi, reposé et rayonnant.
En fonction de la localisation de la zone à traiter on distingue 2 types de liftings, mais qui répondent aux mêmes principes chirurgicaux :
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Le lifting cervico-facial, le plus connu et le plus pratiqué : il rajeunit l’ovale du visage : les joues, les bajoues, les tempes et le cou.
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Le lifting malaire : il rajeunit la partie centrale : les pommettes.
Ces 2 types de liftings peuvent être associés entre eux pour obtenir le résultat souhaité, et peuvent être associés à d’autres traitements (chirurgie des paupières, injections, lipostructure) pour parfaire puis préserver le résultat.
Le choix de la technique chirurgicale se fera donc durant la consultation pré-opératoire.
Les cicatrices de ces interventions sont étudiées pour être très discrètes, cachées sous les cheveux ou dans des plis naturels (pourtour d’oreille, paupière).
Cette chirurgie peut être pratiquée dès que les signes de vieillissement liés à l’affaissement cutané sont visibles et motivent une demande de prise en charge, généralement à partir de 40 ans.
L’intervention se déroule dans la majorité des cas sous anesthésie générale.
Le lifting cervico-facial redessine le contour du visage et réduit les creux et sillons du bas du visage.
LA CHIRURGIE DE LIFTING
Quels sont les risques ?
Le lifting est une chirurgie superficielle, elle est donc très peu risquée. Néanmoins, le patient doit être informé de certains aléas qui sont possibles même si exceptionnels.
Il existe ainsi un risque de saignement ou d’hématome pouvant nécessiter une évacuation (drainage) en post-opératoire.
Il existe également un risque cicatriciel. Même si les cicatrices sont classiquement très discrètes, chaque patient cicatrise différemment et une cicatrice peut éventuellement être inesthétique et nécessiter une reprise chirurgicale à distance.
La consultation pré-opératoire
La consultation pré-opératoire permet d’établir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté. Cet échange honnête et didactique pose les bases d’une relation de confiance et permet la prise d’une décision mutuelle éclairée.
Un interrogatoire et un examen clinique minutieux sont effectués. Ils permettent d’établir une cartographie précise de votre morphologie faciale et d’évaluer les imperfections à corriger. Une fois ce bilan effectué, la ou les technique(s) adéquate(s) sont sélectionnée(s). Cela permet de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer le déroulement exact de l’intervention et les résultats attendus. Une balance bénéfice/risque est établie de manière claire et compréhensible.
Une consultation chez un médecin anesthésiste est programmée.
L’intervention chirurgicale
Le déroulement précis et complet du geste, adapté à votre cas particulier, vous est expliqué lors de la consultation pré-opératoire avec schémas et fiche d’information à l’appui.
L’intervention débute par l’incision, cachée dans les cheveux ou dans des replis naturels. La peau est alors décollée et les muscles superficiels identifiés.
Ceux-ci sont alors mobilisés et ancrés par des fils de suture selon une tension et une angulation permettant la correction de l’affaissement tout en conservant un résultat naturel. La peau est alors parfaitement redrapée et l’excès cutané est excisé. La suture est réalisée au fil, sans tension.
Un pansement légèrement compressif est appliqué sur toutes les zones opérées. Il n'y a pas de drainage mis en place.
Les suites opératoires
L’intervention se déroule au décours d’une hospitalisation. Celle-ci dure 1 à 2 nuits en fonction de la technique opératoire utilisée.
Les douleurs post-opératoires sont faibles et très bien contrôlées par des médicaments simples type paracétamol. Durant les premiers jours une tension gênante peut être ressentie derrière les oreilles. Celle-ci disparaît rapidement.
Durant la première semaine un gonflement des zones opérées (œdème) avec l’apparition d’ecchymoses (bleus) sont communs. Afin de diminuer ce phénomène vous pouvez appliquer du froid sur les joues, et veiller à dormir la tête en position surélevée (avec 2 ou 3 oreillers). Ce gonflement s’estompe progressivement pour disparaître en quasi-totalité, si bien qu’au bout de 4 semaines il n’est plus possible de déceler la réalisation d’un acte chirurgical. Le résultat définitif est quant à lui évalué entre 3 et 6 mois, lorsque la cicatrisation est stabilisée.
L’arrêt de travail habituel est de 1 à 2 semaines.
L’activité physique intense (musculation, sports de contact) ne pourra être reprise qu’à partir de la 6ème semaine.
Vous serez rapidement revu(e) par votre chirurgien pour contrôler la bonne évolution de la cicatrisation.